Rencontre devant un prédateur [Libre]

Je marchais. Je marchais depuis des jours. Sans savoir ou allé. Sur des terres, qui me semblaient parfaites. Mais je voulais justement les découvrir. J’étais tellement curieuse … J’étais occupée à regarder mes pieds, quand je me tapa contre un mur. Un mur dur. Je leva la tête. J’étais au-dessus d’une falaise ! Je secoua la tête, pour me dire que ce n’était qu’un mur. Je regarda autour de moi. Il y avait une pente assez abordable juste un peu plus sur la droite. Je me mis à trotter, ma petite que dressé comme un arabe, et ma tête haute. Je montrais que j’étais fiere. Et si quelqu’un viendrait à aparaître, j’aurais bien l’air bête. Je m’arrêta face à l’escalade qui m’attendait. Etais-je vraiment prête à affronter cette montagne ? J’haussa les épaules. J’étais devant, c’était trop tard pour faire demi-tour. Je ne connaissais rien de ces terres. Je ne connaissais pas les bêtes qui y vivaient … Je commança à l’ascension, en sautant gracieusement de caillou en caillou. J’atteins un terre-plein en quelques minutes. Je m’arrêta pour me reposer un moment. Je tomba de fatigue. Je n’avais pas monté beaucoup, mais pour une pouliche comme moi, c’était déjà pas mal. Je leva la tête au ciel. Le Soleil était haut. La nuit n’était pas prête d’arriver.

-Bonjour Monsieur le Soleil ! Avais-je dis en rigolant

Il m’arrivait souvent de parlé à des choses qui ne me répondraient jamais. Mais bon. Je me releva, fixant un aigle qui venait de pousser son cri. Je lui répondis par un hennissement joyeux et me retourna. Je devais continuer la montée. Je gravis avec peine le chemin rocailleux. Les rochers étaient de plus en plus gros et éloignés. Je devais alors laissé tomber les mini-sauts pour marcher. Le soleil tappait sur moi, et des perles de sueur commencèrent à coulé le long de mon flanc. Après un effort sur cheval ( xD ) j’atteignis un endroit plus plat et mon rocailleux. La pente était moins raide et il me serait beaucoup plus facile de continuer. Soudain, j’entendis un grognement sur ma gauche. Je me tourna dans cette direction d’un bond fluide et découvrit se qui se tenait devant moi. Un puma ! Un énorme puma. Il poussa un autre grognement. C’était la fin. Mais était-ce possible ? Le puma fonça sur moi, toutes griffes ouvertes. Je réussis à évité son coup mais il avait réussi à me blesser sur mon flanc. Le sang commençait à couler. D’abord peu, puis de plus en plus. Mais fin était déjà là ? Le puma s’apprêta à m’achever, quand une silhouette se dressa devant moi. Elle était à contre jour. Je ne pouvais pas vraiment distinguer sa couleur de robe, ni de sa race. Mon sauveur ? Ou était-ce au contraire … Un ennemi qui était venu essayer de prendre confiance en moi ? Je ne sais pas. Mais quelqu’un était là-.

Coucou. ne t'inquiète pas il est parti. tu es hors de danger, du moins temps que je serai là. Peux-tu te relever ? je connaie un endroit qui guerrira tes blessures rapidement.

Entre temps, j'étais tombée au sol. Mes jambes tremblantes, je ne savais pas se qu'il se passait. Une jument. Une jument à la robe palomino se dressait devant moi. Le puma avait fuit. J'étais hors de danger. Pourtant, j'avais encore peur. Très peur. La jument me dit de me relever. Mes jambes tremblaient encore comme des feuilles à la caresse du vent. Je réussis à me tenir debout, perdant l'équilibre et retomba. Je poussa un petit hennissement ressemblant presque à un rire mais qui ne l'était pas. Ma blessure sur le flanc m'en avait empêché. Je me releva, ma blessure m'arrachant un grimace. Je fis face à al jument. Je ne lui avais encore jamais parlé, encore rien dit. Sauf elle disait qu'elle connaissait un endroit ou mes blessures guerriraient rapidement. Je lui souris.

-M.. Merci. Murmurais-je la voix tremblante, je te suis.

J'avais terminé ma phrase sur un clin d'oeil, et tendis mes jambes devant moi pour détendre mes muscles. J'avais gardé mon sourire, et ma peur c'était envolée. Comme si elle n'était jamais venue. Je regarda la jument. Elle me devait beaucoup. Énormément. Elle avait fait si peu, je lui faisais déjà immensément confiance ...

"je te suis"

Excuse moi je ne me suis même pas présentée ! Trop d'émotions! ^^ Je m'appelle Rêveuse et toi ?

La jument me dit son nom. Rêveuse ... Cela lui convenait bien je trouve. Nous nous mîmes en marche. Avant de répondre, je marchais, mais me retourna pour voir les traces que nous laissions dans la neige. C'était seulement la deuxième fois que je voyais la neige. Et sa m'émerveillait. Je me me mis dans le sens de marche et répondit à Rêveuse.

-Rêveuse ... Ce prénom me fait rêver ! Lançais-je en rigolant, moi c'est Enjoy !

J'essaya d'accélérer le pas, mais sa m'en tira une nouvelle grimace. Je me demandais bien si l'endroit ou nous allions était loin ... Je regarda ma blessure. Le liquide rouge avait cessé de couler le long de mon flanc, mais la douleur était toujours là. Raaa ! Saleté de puma ! J'espérais juste qu'il ne viendrait pas pendant la nuit pendant que nous dormions. Si Rêveuse dormirait à ce moment là, nous serions réduit en morceaux. Je baissa la tête et la secoua. Ne pense au malheur ma puce ! M'aurais dit ma mère. Je releva la tête. Ma maman me manquait tellement ... Je poussa un soupir, et continua à marcher ...

Alors que fais tu ici toute seule ? Je ne t'es jamais vu dans les parages, et je connai bien ces terres quoique...elles sont immenses!

Je ne souris qu'à sa remarque ... Je perdis vite mon sourire. Le gardé pour moi n'arrangerait rien. Il fallait que je me libère de se que j'avais sur le coeur. Je garda la tête baissée un moment. Je la releva pour lui répondre. J'avais perdue toute trace de joie sur mon visage. Je pris une grande inspiration. Puis je lui répondis enfin.

-J'ai perdu ma mère ... Il y a peu. J'étais à peine sevré, et elle fut tuée par un loup. J'avais perdu la trace de mon clan et j'étais abandonné. Seule. Maintenant je crois que je vais enfin pouvoir vivre ici, mais je ne sais pas si je vivrais longtemps sans personne pour me protéger. Y'a qu'à voir comme avant ... Si tu ne serais pas venue ,Rêveuse, je crois bien que je serai au fond de l'estomac de ce puma ...

J'avais essayé d'ironiser, mais je n'avais pas rit. Je devais me rendre à l'évidence. J'étais orpheline. Je n'avais que quelques mois. Si un autre puma au pire, surgirait d'un buisson alors que je serais seule ? Que ferais-je ? Je cours vite ... Certes, mais pas autant qu'un loup. Je poussa un soupir. Et continua à marcher. Sans un mot.

Tu sais je suis orpheline moi aussi mais ne t'inquiète pas je ne vais pas te laisser seule, une fois que tu seras guerrie je te montrerai nos terres si magnifiques qu'en penses-tu ?

Elle avait l'air de s'attache à moi. Et moi de s'attacher à elle. Plus nous marchions, plus quelque chose se formait entre nous ... Une mère adoptive ? Peut-être ... Je ne sais pas. Quand elle m'annonça qu'elle aussi était orpheline, je sentis qu'elle devait avoir vécut quelque chose de pareil à moi. De la tristesse, de la haine ... Si je revoyais le loup qui avait tué ma mère, je ne le laisserai pas en vie. Je le tuerais, que ma vie soit en danger. Je voulais venger ma mère. Il m'avait fait souffrir et elle aussi. Je la regarda et sourit. Quelque chose grandissait en moi. Comme si un incendie avait réduit mon coeur en fumée, je sentais une petite graine qui avait survécu aux flammes.

-Tu ferais sa ... Pour moi ?

Heureuse. J'étais formidablement heureuse. Que pouvais-je demandé de plus ? Elle m'acceptait presque en tant que fille. Sa petite fille. A la qu'elle, elle tient énormément.

-Je ne pourrais jamais assez te remercier ...

Nous arrivâmes de l'autre côté de la montagne. Mine de rien, on avait déjà beaucoup marché. Une magnifique vallée s'étendait à nos pieds. J'avais tellement hâte que Rêveuse me les fasse découvrir ... Une forêt se tenait juste au fond du précipice à côté du quel nous marchions. Je leva la tête vers le ciel. M. le Soleil était plutôt haut. Il y avait encore deux bonnes heures avant qu'il ne se couche. Juste assez pour atteindre l'orée de la forêt, ou nous passerions certainement la nuit.

Bien sur que je ferai ça pour toi! Qui ne le ferai pas ?

Elle était sincère. Je la regarda et lui sourit. La petite germe croissait rien qu'en regardant Rêveuse. Elle était si gentille ... Je lui répondit qu'en prologeant mon sourire, et nos commençâmes à parler de notre passé, de notre futur .. De tout et de rien. Maintenant, elle m'appelait Joy. Cela me convenait bien et ne me gênais pas du tout. Je l'avais à peine remarquer. Et moi ? Devais-je l'appeler maman ? On venait de se rencontrer, et je devais déjà la prendre pour ma mère ? Je ne savais pas ... Et a vrai dire, j'étais un peu perdue à ce niveau là.
Nous arrivions devant la forêt, et M. le Soleil était déjà bas dans le ciel. Le feuillage des arbres était vert émeraude. Magnifique. Je sentais que nous étions dans un endroit tranquille. Mais la montagne n'est pas loin, et ça ne m'étonerais pas de qu'un loup ou un puma se balade dans les parages. '' Ne pas pensé à sa Enjoy ...'' Je me planta devant Rêveuse.

-On s'arrête ici ? Lui avais-je demandé en gardant mon sourire habituel

Tu es fatiguée ?

Rêveuse s'arrêta et huma l'air et sembla écouté un moment. Je fis comme elle. Je sentis en effet que l'odeur avait changée, mais je ne saurais dire en quoi. Au niveau de l'ouïe, je n'entendis rien. Sauf le doux chant des oiseaux qui ne tarderaient pas à aller se coucher. Le vent vint souffler vers nous. Je laissa ma courte crinière de poulain volé dans tout les sens et regarda Rêveuse. Je ne savais même pas ou nous allions. Mais je sentais que nous n'étions plus très loin.

-Sa dépend ... Le temps qu'il faudrait encore marché. Pas plus d'une demi heure en tout cas .... Dis-je en regardant ma blessure

Elle avait arrêté de saigner depuis bien longtemps. Mais la douleur n'avait pas changé. Je souffla légèrement dessus pour atténuer à la douleur se qui fit vite effet. Me disant que je ne pourrais pas marcher comme sa, je regarda en face de moi, essayant d'oublier ma blessure.

( Bon c'est pas très long =S )

On va faire une pause. de tout de manière la cascade n'est plus très loin. Tu la sens ? Tu l'entend ? Garde ton esprit bien ouvert. Ecoute la forêt, respire la forêt...

Je ferma les yeux, et écouta. Je suivis ses conseils, et au bout de quelques instants, j'entendis la cascade. Son eau s'éclatant sur les rochers du fond, son son si lointain ... Et pourtant si prêt ! Je regarda autour de moi. Le soleil déclinait dans le ciel, les oiseaux cessaient peu à peu de chanter, la nuit approchait. Bientôt, il ferait nuit à ne plus rien y voir ! Une vague d'angoisse m'envahit soudainement. Et si un prédateur arriverait pendant notre sommeil ? Je secoua brusquement la tête. J'étais avec Rêveuse. Je ne risquais rien. Si je serais toute seule, je pourrais comprendre, mais ce n'est pas le cas. Je la regarda brouter quelques temps, et je m'y mis aussi. J'abaissa l'encolure, et commença à brouter. Après quelques instants de tranquillité, je releva soudainement la tête, et me mis dans un petit galop et longea l'orée de la forêt, je tourna pour revenir près de Rêveuse, et je continua ainsi jusqu'à ce que j'aie le souffle coupé. Je me planta devant la jument palomino, mon coeur battait fort, j'avais l'impression qu'il allait sortir de moi !

- Et bin ! Sa défoule ! Lançais-je avant d'éclaté d'un cristallin

C'est malin ça! On s'est arrêtés pour que tu récupère et toi tu t'épuise! Si tu avais envie de te défouler il fallait me le dire! on aurait galopé en direction de la cascade ! Bon c'ets pas grave, reprend ton souffle et on repart.

On y va ?

Je ne pus m'empêcher de baissé la tête en entendant Rêveuse. C'est vrai ... Elle avait raison. Au tant repartir pour arriver plus vite. Je finis par hocher la tête.
Quand j'avais repris mon souffle, Rêveuse me demandant si on pouvait y aller. Je lui sourit.

- Oui ! Au galop même, mais pas trop vite ! Je ne sais pas si je pourrais te suivre !

J'avais finis ma phrase sur un bref rire, et me mis dans un petit trot, avant de me lancer dans un grand galop. Qui était grand pour moi, mais petit pour la jument. La nuit était tombée, le vent soufflait dans notre direction. La fine lune brillait dans le ciel au milieu des étoiles. Une magnifique soirée, mais la nuit, je me sentais rarement en sécurité. Je ferma les yeux quelques secondes, juste le temps de me rendre compte si je me rapprochais de la cascade. En effet, le son était déjà plus fort qu'avant.

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